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Les pharaons de l’Égypte antique étaient-ils noirs? Curieuse question que ne se pose même pas le commun des mortels. Ils étaient évidemment blancs, comme dans les films et dans les livres. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, la vérité n’est pas forcément ce qu’on nous montre.
Après plusieurs milliers d’années de combats acharnés, le reste du monde a finalement réussi à conquérir de façon presque définitive le continent noir. Ayant réduit les autochtones en esclavage: à l’orient par les arabes, à l’occident par les européens, les africains se sont retrouvés prise en sandwich par les deux plus grands génocidaires de l’histoire de l’humanité. Il s’en est suivi le massacre, le pillage des richesses et la mise en esclavage des peuples noirs. Ces peuples qui à peine deux cents ans auparavant étaient respectés et considérés comme les plus puissants du monde à l’instar de l’empire du Mali, se sont retrouvés au plus bas de l’échelle de l’humanité jusqu’à être réduit légalement à l’état de biens meubles.
<< … Les savants, il y a 150 ans, les contemporains de la naissance de l’égyptologie moderne savaient parfaitement que l’Égypte était une civilisation nègre et négro-africaine; ils ne manquaient pas de science, absolument pas! Mais ils ont falsifié sciemment l’histoire. >> Cheikh Anta Diop
Une Égypte noire pose véritablement beaucoup de problèmes à l’historiographie eurocentriste. En effet, plusieurs mythes concernant les noirs, bien établis dans l’esprit des européens tombent à l’eau:
- Le mythe du noir sauvage
- Le mythe du noir dépourvu d’intelligence
- Le mythe du noir incapable de créer une civilisation
Une liste savamment introduite dans la conscience collective de l’humanité. Et elle est encore très longue.
Après tous ce que les dits savants européens ont dit et écrit sur les noirs, il était devenu impossible pour eux de dire la vérité historique d’autant plus que l’esclavage et le pillage constituaient leurs principaux gagne-pain. Très peu d’entre eux ont eu le courage de divulguer cette vérité inaudible dans un monde où le racisme est la norme.
5. L’iconographie de l’Égypte antique
L’iconographie des anciens égyptiens est très abondante et parle d’elle même. L’iconographie aurait dû résoudre le problème car bien souvent elle est claire et indiscutable mais même devant l’évidence, les savant eurocentriste en trouvaient toujours à redire.
Il est communément admis dans la sphère des égyptologues eurocentristes que les seules pharaons noirs de l’Égypte ancienne sont ceux de la XXVe dynastie. Pour démontrer que cette affirmation est fausse, il suffit de trouver un seul pharaon avant la XXVe dynastie qui soit à l’évidence noir.
Prenons pour exemple le pharaon de la XVIIIe dynastie appelé par les égyptologues et Aménophis III par les grecs. Ces représentations ne laissent aucun doute quand à sa « race ».



Voici la femme de ce pharaon qui est la grand-mère du pharaon Toutankhamon: la reine Tiyi toute aussi incontestablement noire. Je vous laisse imaginer la tête de leurs progénitures. Notez sa coiffure afro caractéristique.

Un autre exemple avec l’un des pharaons les plus connu: Ramsès II. Vous pouvez voir la similitude entre la coiffure de l’enfant Ramsès II et d’un enfant de l’Afrique actuelle.


En utilisant l’iconographie, malgré les nez souvent cassés des statues, il est très facile de reconnaitre la « race » de chaque pharaon depuis le pharaon Narmer considéré (à tort) comme le premier pharaon d’Égypte. Bien-sûr, contrairement à l’égyptologie eurocentriste, nous ne considérons pas les envahisseurs comme des pharaons nous parlons donc des autochtones qui sont tous représentés comme des hommes noirs.
Nous n’allons pas plus nous attarder sur ce point puisqu’il ne fallait donner qu’un seul contre exemple. Nous avons largement démontrer que l’égyptologie raciste ne se base pas sur les faits en l’occurrence ici l’iconographie sans équivoque.
4. Culture

A l’instar du pharaon Aÿ, nous pouvons observer de nombreux personnages portant une peau de félin sur différents bas-reliefs. C’est personnages sont appelés prêtres-sem par les égyptologues. Ce sont de grands initiés détenteurs des connaissances scientifiques et religieuses. Ils sont aussi connu pour s’occuper des morts sous le nom de prêtre funéraire.
Si nous nous attardons sur ce pharaon, nous pouvons affirmer qu’il est africain de la tête aux pieds.
4.1. Une coiffure typiquement africaine
Cette coiffe royale (appelée khepresh par les égyptologues) que porte le pharaon Aÿ correspond à une coiffure traditionnelle africaine qui existe encore de nos jours au Rwanda où elle est appelée Amasunzu. Le khepresh est généralement ornée de petits cercles permettant de styliser les cheveux crépus caractéristique des populations noires. Il est même fort probable que le khepresh soit une coiffure et non une couronne au moins dans les premiers temps. Ci-après une célèbre comparaison entre la coiffe de Ramsès II et celle d’un Tutsi:

4.2. Les vêtements
Le pharaon porte des vêtements très léger: en effet, le buste recouvert seulement d’une peau de félin tacheté qu’il accompagne du pagne traditionnel égyptien (chendjit par les égyptologue). Connaissant les températures en Égypte, seule les peaux foncé voir très mélanisées peuvent se permettre de porter ce genre de vêtements sous le soleil.
En outre, tout initié africain reconnaitra du premier coût d’œil la peau de félin tacheté (guépard, léopard ou panthère) caractéristique des confréries encore présentes en Afrique subsaharienne. Le port de la peau de léopard, emblème du pouvoir en Afrique noir jusqu’à nos jours est encore largement répandu.
4.3. Le culte des morts
L’outil que tient le pharaon Aÿ dans est un outils permettant de réaliser la rituel de l’ouverture de la bouche. Les égyptiens prenait particulièrement soin de leurs morts contrairement aux indo-européens issus du nomadisme qui brulaient les leurs. Entre la préparation du corps pour la momification, la préparation des tombes et autres rituels comme la traversée du fleuve… Comme dans toute l’Afrique, dans l’Égypte antique, les morts ne sont pas morts. Ils continuent de vivre avec les vivant sous la forme d’Ancêtres.
4.4. La spiritualité
Le rapport entre la spiritualité de l’Égypte ancienne et celle du reste de l’Afrique ne peut être contesté et les similitude sont indénombrables. Si nous prenons pour exemple le grand Dieu appelé Amon, il est présent dans toute l’Afrique sous divers nom (Amani, Imana, Ama, Maa etc. ). La religion (spiritualité) égyptienne se retrouve de façon très évidente chez beaucoup de peuples d’Afrique subsaharienne: citons pour exemple les Dogons et les Bassa. Les premiers ont été étudié par entre-autres par Marcel Griaule dans « Dieu d’eau: entretiens avec Ogotemmêli ».
3. Taux de mélanine des momies des pharaons
Le taux de mélanine des momies permet aujourd’hui encore de déterminer leurs race. Avant l’avènement des test d’ADN, des égyptologues ont utilisé des procédés très fiables permettant de déterminer le taux de mélanine des momies et d’en déduire leur race. Le professeur Cheikh Anta Diop a mise en place un méthode de dosage de la mélanine qui lui a permit de démontrer au colloque du Caire de février 1974 que les pharaon étaient bien noirs avec un taux de mélanine incompatible avec les autres races.
2. Témoignages sur la couleur de peau des égyptiens
Les anciens ont laissé des témoignages sur la couleur des égyptiens anciens et ces témoignages sont unanime et personne ne les avait contesté jusqu’au philosophes du XVIIIe siècle qui étaient souvent très investi dans l’esclavage des africains. Ils avaient donc l’obligation de falsifier l’histoire pour être sûr de continuer à s’enrichir sur le dos des noirs. L’impérialisme avait donc pris le pas sur la science. Quand aux anciens, ils n’avaient aucun autre intérêt que la vérité. Quelques citations:
« Les Colchidiens sont de race égyptienne … d’abord parce qu’ils ont la peau noire et les cheveux crépus … » Hérodote (480 – 425 avant notre ère) – livre II
« Ceux qui sont excessivement noirs sont couards, ceci s’applique aux Égyptiens et aux Éthiopiens » Aristote (384 – 322 avant notre ère) – Physionomie
Il faut noter que le mot « Éthiopiens » chez les anciens fait référence au peuples noirs de l’intérieur de l’Afrique.
« Les Éthiopiens disent que les Égyptiens sont l’une de leurs colonies qui fut menée en Égypte par Osiris. … Ils ajoutent que les Égyptiens tiennent d’eux, comme de leurs auteurs et de leurs ancêtres, la plus grande partie de leurs lois; c’est d’eux qu’il ont appris à honorer les rois comme des dieux et à ensevelir leurs morts avec tant de pompe; la sculpture et l’écriture ont pris chez les éthiopiens… les Éthiopiens allèguent encore d’autres preuves de leur ancienneté sur les égyptiens; mais il est inutile de les rappeler ici. » Diodore de Sicile ( vers 90 – 20 avant notre ère) – Histoire Universelle Livre 3
Les témoignages des anciens ne manquent pas et on pourrait encore en citer d’autres. Cependant, on peut noter que jusqu’à nos jour, il n’existe aucun témoignage connu qui affirme une origine non noire des égyptiens.
D’autres témoignages des savants contemporain de la période esclavagiste et colonialiste peuvent être retenu. En effet, des savants comme Champollion Le jeune (1790 – 1832), le père de l’égyptologie moderne, du comte de Volney (1757 – 1820), Vivant Denon (1747-1825), Karl Lepsius (1810 – 1884) qui ont tous étudier l’Égypte pharaonique en se rendant sur place ont tous confirmé l’origine noire africaine des égyptiens anciens.

Dans cette même ligné de savants de bonne foi, on peut citer l’anthropologue haïtien Anténor Firmin (1850 – 1911) qui utilisa l’argument de l’Égypte noir pour prouver que les noirs avaient par le passé créer de grandes civilisations et qu’il n’existait pas de hiérarchie entre les races humaine dans son livre: « De l’égalité des races humaines » paru en 1885.
En faisant référence au comte de Volney, Firmin écrit:
« Ces lignes qui ont déjà soulevé les plus grandes controverses, depuis que la meilleure partie des égyptologues ont voulu, malgré l’évidence, distraire les anciens Egyptiens de la race éthiopique pour en faire un rameau de la race caucasique, présenteront éternellement un double défi à leurs contradicteurs. »
Plus loin:
« Eh bien, si on parvenait à prouver, avec le progrès des connaissances historiques, que ce peuple Egyptien n’était pas de race blanche comme l’esprit de système et un orgueil rétrospectif l’ont continuellement affirmé, depuis que les études égyptologiques ont fait voir quelle importance a eue cette nation antique, que pourra-t-on, alléguer pour sauver la doctrine de l’inégalité des races? Aucun argument. Anthropologistes et savants de l’école inégalitaire l’ont si bien senti que toutes les subtilités imaginables ont été mises en jeu, toutes les arguties ont été érigées en raisons convaincantes, toutes les divagations érudites ont été acceptées comme de sérieuses probabilités,
afin de faire que les anciens Égyptiens étaient des blancs. La présomption caucasienne n’a pu souffrir l’idée que, dans la première éclosion du progrès, une race que l’Européen considère comme radicalement inférieure fût capable de produire une nation à laquelle l’Europe actuelle doit tout, puisque c’est à elle que l’on est redevable des premières conquêtes intellectuelles et morales qui sont les bases de la civilisation moderne. »
Par la suite, le savant Cheikh Anta Diop est allé plus loin en démontrant scientifiquement et de façon définitive la race des égyptiens anciens en compilant dans son ouvrage « Nation nègre et culture » paru en 1954, les connaissances dans tous les domaines sur le sujet et en proposant ses propres méthodes de preuves. Par la suite, il s’est confronté au reste du monde pour défendre ses recherches. En effet, accompagné du seul savant africain Théophile Obenga, Cheikh Anta Diop affronte les meilleurs du monde dans tous les domaines lors du colloque du Caire de 1974. À 2 contre 18, contre toute attente, la balance de la vérité scientifique s’est penchée du côté des deux africains face au reste du monde. Malgré tous les moyen dont-ils disposaient, les 18 scientifiques ont dû s’incliner devant deux africains à un moment où le racisme était encore la norme.
Dans le chapitre: « Falsification moderne de l’histoire », Diop écrit:
« On ne saurait mieux que Volney poser le problème de la plus monstrueuse falsification de l’histoire de l’humanité par les historiens modernes. On ne saurait, plus que lui, rendre justice à la race nègre en lui reconnaissant le rôle du plus ancien guide de l’humanité dans la voie de la civilisation au sens plein de ce mot. Les conclusions de Volney auraient dû rendre impossible l’invention ultérieure d’une hypothétique race blanche pharaonique qui aurait importé d’Asie la civilisation égyptienne au début de la période historique. En effet, une telle hypothèse s’accorde mal avec la réalité de ce Sphinx à tête de nègre, et qu’on peut difficilement détruire comme document non typique, ou reléguer dans des réserves d’un musée pour le soustraire aux médiations dangereuses de ceux qui seraient susceptibles d’accepter l’évidence des faits. » – Nation nègre et culture
Plus loin:
« … La naissance de l’Égyptologie sera donc caractérisée par la nécessité de détruire à tout prix et dans tous les esprits, le souvenir d’une Égypte nègre, de la façon la plus complète. … » – Nation nègre et culture
1. L’ADN des pharaons égyptiens
Les tests d’ADN effectués sur les haut dignitaires de l’Égypte ancienne montrent qu’ils étaient noirs.
En 2012, le laboratoire DNATribes a révélé les résultats de ses analyse d’ADN sur les momies de Amenhotep III, de son fils Akhénaton et de son petit fils Toutankhamon et sans surprise, ces résultats n’ont fait que prouver ce que l’iconographie avait déjà montré en occurrence qu’ils étaient tous deux issu d’Afrique noir donc noirs de peau.
En 2012, Zahi Hawass et son équipe ont effectué un test d’ADN sur la momie de Ramsès III et de son compagnon de tombe (probablement son fils) appelé « l’homme E » et les deux étaient noirs.

Ainsi les tests d’ADN, connus pour leurs fiabilité devraient clore définitivement le débat. Mais certains égyptologues de mauvaises foi continuent encore à tromper les profanes. « Primum vivere deinde filosofari ».
Conclusion sur la couleur des pharaons
Le problème de la falsification est qu’elle empêche de raconter la vraie histoire de l’humanité. Elle favorise la sédimentation des vieux mythes de l’humanité et sépare la masse de l’accès à la connaissance scientifique.
Peut importe ce que dit la science sur l’origine de l’humanité, l’homme blanc est toujours mise en avant. Même lorsqu’il n’existe pas encore, c’est lui qui est omniprésent dans les livres, dans les films, dans les documentaires. Malgré sont apparition très tardive dans l’histoire de l’humanité, il est Adam, il est le premier à apparaitre dans les documentaires sur l’évolution de l’humanité, il est le premier africain, le premier européen, le premier asiatique, le premier américain dans l’imaginaire de l’eurocentriste frustré de ne pas être à l’origine d’une civilisation comparable à celle de l’Égypte antique. Frustré d’avoir été piégé dans les grottes autour du Lac Baïkal pendant des millénaire, peut-être même frustré d’avoir perdu sa mélanine.
L’occident doit dépasser cette frustration à l’heure de la connaissance pour s’élever vers la vérité historique. Car, monopoliser autant d’énergies pour perpétuer un mensonge qui de toute façon ne pourra pas être maintenu sur le long terme se révélera être une très mauvaise stratégie sur le long terme. L’humanité est à moins d’une catastrophe planétaire destiné à accéder de plus en plus à la connaissance et créer ainsi un mouvement de dé-profanation des esprit. Ce qui sera sans précédent dans l’histoire.
Les égyptologue ont depuis longtemps atteint leurs limites avec les thèses d’une Égypte blanche, d’une Égypte rouge, d’une Égypte sémitique, d’une Égypte de blanche à peau noir. Et même des thèses sur une Égypte extra-terrestre existent, mais la thèse la plus évidente d’une Égypte noire n’est jamais mentionnée. Ce qui est sûre, c’est que l’occident ne comprendra jamais la civilisation égyptienne sans admettre que c’est une civilisation noire africaine parmi tant d’autres qui ont dominer la planète. Malgré le déchiffrage partiel qu’a permis Champollion, les textes resterons toujours hermétiques à ceux qui ne voudrons pas puiser dans la source africaine et ceci quelles-que soit leurs titres.
<<Réciproquement, l’égyptologie ne sortira de sa sclérose séculaire, de l’hermétisme des textes, que du jour où elle aura le courage de faire exploser la vanne qui l’isole doctrinalement de la source vivifiante que constitue, pour elle, le monde nègre.>> Cheikh Anta Diop – « Antériorité des civilisations nègres«
La falsification consciente de l’histoire de l’humanité, basé sur la négation de l’apport des peuples noirs à l’histoire, vit de toute évidence ses dernière heures.
« C’est par la connaissance directe que vous dépasserez ce stade de flottement et de somnambulisme… » Cheikh Anta Diop